Le parti français des Verts doit tout au modèle allemand des Grunen, mais les Verts allemands viennent d’où? Qui les a créé et quelle est la filiation idéologique?????

La nature est bonne, l’homme est mauvais et seule une minorité éclairée a droit de cité, les « sur-hommes ». Ce que soutiennent aujourd’hui les courants de la deep ecology et de l’écofascisme du Finlandais Pentti Linkola: l’homme n’est qu’un élément d’un tout, un élément surabondant qui doit être réduit pour sauvegarder la pureté originelle de la nature.

Mais s’il existe un ecologisme d’extrème droite , se distingue t il de l’écologisme pastèque triomphant?

Aymeric Caron, refuse de faire passer les intérêts des humains avant ceux des « animaux non humains » La démocratie ne pourra y parvenir et seule la dictature pourra imposer la sauvegarde de la planète en réduisant la population par un eugénisme strict. Manon Aubry, députée européennes de la France « insoumise », est dans la même veine quand elle déclare fin août, devant les Verts « une limitation des libertés au nom du changement climatique n’est pas liberticide».

Des thèses radicales, prétendant interdire toute contestation, lors de la campagne des élections européennes, demandant d’interdire d’antenne les climatosceptiques et de faire condamner l’expression de ce scepticisme comme le négationnisme des crimes du nazisme. Interdire est leur obsession : la patrouille de France à Lyon, le Tour de France à Rennes, la cigarette et le sapin de Noël à Bordeaux. 

On pourrait en effet dire : « Sandrine Rousseau en a rêvé, Hitler l’a fait ! » Notre pasionaria verte n’est évidemment pas nazie, mais Hitler, lui, fut bien, comme elle, un écologiste ultra. Dans Mein Kampf, il l’écrivait déjà : « Les actions des hommes contre la nature conduisent à leur propre destruction. » Mais ce qu’on ignore aussi, et que nous racontons, c’est que l’écologie elle-même est d’essence racialiste et antisémite. C’est ainsi que le propre inventeur du mot « écologie », et « père » de la discipline, célébré par Hitler, n’est autre que le biologiste et zoologiste allemand Ernst Haeckel (1834-1919) dont les travaux classaient les Noirs juste avant les singes et qui considérait les Juifs comme des « parasites humains » ! 

Arnaud Folch

La filiation entre nos Khmers verts qui se veulent de gauche et les racines allemandes passe par les hommes.

Il s’appelait August Haussleiter, il participa au putsch raté d’Adolf à Munich en 1923, fut un journaliste nazi antisémite . Après la guerre il fonda plusieurs groupuscules néo nazis . En 1965 il en crée un nouveau qui de fusion en fusion devient l’Association fédérale des initiatives citoyennes pour la protection de l’environnement (BBU), l’ancètre du parti Vert allemand

Le Parti Vert allemand a été officiellement inauguré lors d’un congrès à Karlsruhe en janvier 1980, et deux mois plus tard, lors d’un congrès de suivi du parti tenu à Sarrebruck , il a été élu comme l’un des porte-parole du nouveau parti, et un membre de son équipe de direction collective. Il est même le candidat du parti à la chancellerie

Werner Vogel fut très tôt un membre actif des SA à l’époque nationale-socialiste et, en 1938, il devint également membre du NSDAP , dont il avait demandé l’adhésion en 1933. En 1938, il rejoint le ministère de l’Intérieur du Reich de Berlin en tant que fonctionnaire . Après la guerre il milite pour la légalisation de la pédophilie. Membre fondateur du parti des Verts, il est élu député en 1983  il aurait dû prononcer le discours d’ouverture et donc le premier discours d’un membre du Parti vert  . Parce que certains membres du parti connaissaient sa préférence sexuelle pour les enfants, d’éminents Verts, entre autres, ont exhorté  Vogel à renoncer à sa fonction de président du Bundestag.

https://www.dailymotion.com/video/x9jpb6

https://www.focus.de/politik/deutschland/das-boese-kapitel-der-gruenen-uli-reschke-der-einstige-chefstratege-der-paedophilen_id_3080547.html

Baldur Springmann, ancien membre des SA, a également joué un rôle important dans la phase naissante du parti vert allemand. 

Henning Eichberg a également joué un rôle important dans la fondation du Parti Vert dans le Land du Bade-Wurtemberg, dans le sud de l’Allemagne, en 1979, bien qu’il n’ait pas choisi d’en devenir membre. Eichberg entretenait des liens étroits avec l’ancien spécialiste anti-partisan nazi Arthur Ehrhardt de la SS.

https://www.spiegel.de/geschichte/25-jahre-gruene-im-bundestag-a-946709.html

AUX ORIGINES DE L’IDEOLOGIE DES ULTRAS DE L’ECOLOGIE

Philippe Simonnot se penche sur la pensée écologique des nazis. Et c’est un voyage effarant qu’il nous propose, au travers d’abord des théories de Haeckel, inventeur de l’écologie et nazi avant l’heure, de Schoenichen, l’« inspirateur du nazisme vert », de Darré, théoricien du lien entre du Blut und Boden, ou de Göring, maître des forêts du Reich ; au travers ensuite des pratiques (anthroposophie, biodynamie, aménagement esthétique du territoire) et de la législation nazie (protection des animaux, encadrement de la chasse, création de réserves naturelles) qui à beaucoup paraîtraient d’une surprenante avant-garde. Du nazisme, on réapprend que le productivisme industriel était limité, même en temps de guerre, par les visées idéologiques du régime, à savoir la protection de l’âme allemande

Le biologiste allemand Haeckel était un brillant savant, et un admirable dessinateur, dont les œuvres font toujours référence de nos jours . C’est lui l’inventeur de l’écologie, du terme et du concept. Et il était foncièrement, intégralement raciste et antisémite. Son disciple Walther Schoenichen, qui a inspiré le nazisme vert en réutilisant la théorie de Darwin pour le moins scientifique darwinisme social — qui permet de classer les peuples en races, et d’établir une échelle de valeur entre elles… —, a inspiré la politique écologique du Troisième Reich. Et si l’équivalent allemand de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) ainsi que de nombreuses autres associations de défense de la nature, saluent la prise de pouvoir par Hitler, c’est d’abord pour se féliciter d’un avenir meilleur pour la planète.

C’est bien à la nature que, selon les nazis, il faut revenir pour redonner à l’Allemagne son lustre, son rang et sa puissance perdus en 1919 à Versailles. La « révolution culturelle » nazie se veut révolution au sens pré-révolutionnaire du terme : il ne s’agit pas de percer vers un avenir prometteur, mais de revenir à l’archétype de l’archaïque, celui de l’homme germanique originel supposé, bête blonde féconde, procréatrice et créatrice de culture.

L’assimilation entre l’homme germanique, être racé et raciné, et l’arbre a été reprise sans aucune originalité par les nazis, comme en témoigne le célèbre film de 1936 intitulé Ewiger Wald, ewiges Volk (Forêt éternelle, peuple éternel). Somptueuse et puissante à l’origine, la forêt allemande apparaît menacée par une plaie venue d’orient : le judéo-christianisme, introduit par des missionnaires rabbiniques, déforeste et dévaste l’espace germanique dans le même temps où il inocule à l’homme germanique des préceptes et des normes qui lui sont étrangers, nocifs et, in fine, fatals (le soin apporté au malade, le respect de l’étranger, la monogamie, la condamnation de la violence…). 

Le 1er juillet 1935, un an et demi après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, est votée la loi sur la conservation de la nature, d’autres qui ont précédé et suivront, de l’Animal Slaughter Act à la loi Shoeshine (1940) sur l’abattage et la pêche et des animaux sanglants. Réglementation de l’éclairage et de la ventilation des écuries pour l’agriculture (1938). Des mesures que même nos écologistes ont prises ou peuvent prendre. Il faut dire qu’Hitler n’était pas le seul amoureux de la nature. Himmler, architecte de la solution finale, également initiateur du « développement écologique des régions de l’Est » !

Concernant la défense des animaux, on peut rappeler, entre autres, les deux ans de prison pour qui « tourmenterait ou maltraiterait un animal », l’interdiction de la vivisection, de la chasse à courre, de la chasse à la chevrotine, des animaux dans les cirques, de la castration sans vétérinaire, des œillères pour les chevaux, des combats de coqs… Jusqu’à la protection des… sangsues, menacées « d’extermination » (sic !) par leur utilisation médicale !

Il existe dans Mein Kampf, dans lequel la nature est divinisé, de nombreux passages où Hitler — qui aimait dominer le monde, la nature-même, du haut de son nid d’aigle, alerte sur la surpopulation et l’impossibilité de croissance infinie de l’humanité.

L’environnementalisme nazi, comme chez les écologistes d’aujourd’hui, va de pair avec la haine des individus, du peuple, du capitalisme, de la propriété privée et du christianisme. A la fin de son livre, Philippe Simonnot écrit : « Il faudrait aussi réfléchir aux traces du nazisme dans l’animalisme, la xénophobie, le culte de Gaïa, le néo-paganisme, l’anti-libéralisme sévit aujourd’hui dans de nombreux milieux écologistes. Cela fera l’objet d’une future enquête… ». Il a tout à fait raison, mais malheureusement il ne pourra plus le faire.

https://www.cairn.info/revue-la-pensee-ecologique-2019-2-page-26.htm

https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/10/04/la-protection-de-la-nature-permettait-aux-nazis-de-justifier-la-violence-et-le-crime_6014152_3232.html

https://www.francesoir.fr/culture-livres/les-accointances-du-nazisme-avec-lecologie-mein-grunen-kampf-55

https://www.cairn.info/revue-francaise-d-histoire-des-idees-politiques-2016-2-page-33.htm

Quand les nazis parlent de « nature », ils désignent ce lieu de l’affrontement zoologique pour la maîtrise des espaces et des approvisionnements. La « nature » nazie procède d’un darwinisme vulgaire et d’un darwinisme social parfaitement assumé qui ne voit dans le réel que la guerre permanente des espèces pour l’espace et la survie. 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/video-margot-woelk-95-ans-unique-gouteuse-d-hitler-vivante-raconte_279077.html

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