De tous les pièges, c’est le plus traitre. Si votre couverture est manquée, la carrière de votre livre s’éteint avant d’être née (à moins que la taille de votre réseau social vous permet de compenser l’erreur).
Peut-on s’autoéditer avec des chances de succès sans recourir à un graphiste?
Oui.
Cela dit, les conditions demeurent exigeantes :
- vous devez maîtriser la mise en page de votre traitement de texte quitte à faire une indigestion de vidéos YouTube sur le sujet
- vous devez ouvrir un compte (gratuit) dans un site de partage d’images utilisables à des fins commerciales (Pixabay, par exemple)
- vous devez disposer d’une police de caractère digne de ce nom pour une couverture. Inutile de chercher dans votre traitement de texte. En police de caractère libre, on peut suggérer League Gothic
Une alternative existe : un service en ligne (gratuit) de conception (Canva, par exemple). Cela dit, la « courbe d’apprentissage » d’un tel service reste lente et on peut vite se faire piéger avec du payant.
Dans tous les cas, élaborez plusieurs maquettes (avancées) et présentez-les à des proches. Les gens adorent choisir parmi plusieurs ébauches. Si l’une d’entre elles se détache, ne la considérez pas comme acquise. Un peu à l’image d’une relecture de manuscrit, oubliez-là pendant quelque temps avant de la reconsidérer.
Enfin, dans le cas d’une publication papier et du dos de couverture induit, c’est une sinécure comparée à la couverture. Par contre, le texte du dos doit faire l’objet d’un soin tout particulier sinon votre livre restera sur le rayon de librairie.
L’auteur de ces lignes consacra plus de 50 heures à la conception de sa première couverture : maîtrise de la mise en page, recherche d’images et de polices de caractères, lecture en ligne d’articles (« comment créer couverture livre » comme mots-clés, par exemple), etc.